Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Foudecactus.com

Foudecactus.com

Site dédié aux cactus (Cactaceae) et aux plantes succulentes (Asparagaceae, Asphodelaceae, Crassulaceae, Euphorbiaceae). Toutes les plantes présentées ici sont issues de ma collection personnelle. Gymnocalycium, Mammillaria, Turbinicarpus, Parodia, Astrophytum, Echinopsis, Ferocactus, Aloe, Copiapoa, Eriocyse, Notocactus, Kalanchloe, Cleistocactus, Echinocereus, Neoporteria, Echinofossulocactus...

Publié le par foudecactus
Publié dans : #Mammillaria (Cactaceae)

Famille des Cactaceae

Sous-famille: Cactoideae

Tribu: Cacteae 

 Genre Mammillaria, Haworth 1812

 Nom scientifique: Mammillaria coahuilensis

(Böedeker) Moran 1953 

    (The New Cactus Lexicon, Ed. 2006)  

 

Numéro de collecte: ML 563 (correspondant au cactus présenté ici).
Collecteur: Michel Lacoste,
Espèce: Mammillaria coahuilensis,
Localité: Coahuila (Laguna de Viesca 1230m), Mexico,
Date: 18/05/1994.

 

Distribution:  Mexique (Coahuila).

Etymologie:  Mammillaria, du Latin "mammilla" = mamelle suite à la forme des organes végétatifs en forme de mamelons ou tubercules ;

coahuilensis, car originaire de la région de Coahuila, Mexique.

Basionyme:  Porfiria coahuilensis.

Synonymes:  Mammillaria heyderi ssp. coahuilensis, Mammillaria schwartzii, Porfiria schwartzii.

Température de rusticité:  - 7 °C si bref et tenu au sec.

Exposition:  plein soleil.

Culture:  espèce à croissance lente. Nécessite un substrat de type cactées. Arroser de Mars à Octobre puis hiverner au sec.

 

Floraison diurne en Mars.

 

 

Système racinaire de Mammillaria coahuilensis ML 563.

Racine napiforme, permettant en partie le stockage de l'eau.

 

(Provenance: semi d'un ami cactophile)

 

-------------------------------------------------------

 

Données supplémentaires

 

1) John Pilbeam dans son livre Mammillaria décrit 2 sous-espèces:

- Mammillaria coahuilensis subsp. coahuilensis  (Boedecker) Moran 1953 (ci-dessous).

Photo: W. Weightman.

 

- Mammillaria coahuilensis subsp. albiarmata (Boedecker) Hunt 1998 (ci-dessous).

Photo: W. Weightman.

Référence: Mammillaria by John Pilbeam, The Cactus File Handbook 6, p 72-73, 1999.

 

2) Mammillaria cohaluilensis

Morphologie: semblable à une carotte, l'énorme racine napiforme conique se prolonge par une tige vert-bleu de 4,5 cm de diamètre et de 2,5 cm de hauteur environ. Solitaire et globulaire, elle se caractérise par un apex légèrement aplati. Longs de 12 mm et larges de 10 mm, les mamelons triangulaires ont une face supérieure plane. Ceux proches de la base deviennent subéreux avec le temps. Leurs aisselles laineuses occupent l'espace relativement important entre les mamelons qui se recourbent légèrement vers le ciel...Les aréoles blanches perdent leur feutrage avec le temps. Elles sont garnies de 16-25 aiguillons blancs, fins et radiaux, long de 2-5 mm.

Longues de 2 cm, les fleurs infundibuliformes atteignent 3 cm de diamètre. Elles naissent durant les jours d'été, à l'aisselle des mamelons proches de l'apex. Leurs pétales blancs soyeux sont marqués d'une fine ligne médiane brun rose. Les fruits rouges en forme de massue de 3 cm de longueur pointent vers le ciel et contiennent des graines brun très foncé.

D'après "Guide de l'Amateur de Cactus", Pierre-Louis Fröhring, Editions Belin 1998, p81.

 

3) Mammillaria (Porfiria) coahuilensis (= Porfiria schwartzii)

Description: cactée naine globuleuse très aplatie, généralement solitaire, atteignant 4 cm de diamètre, à racine fortement napiforme; épiderme vert-bleuté, aréoles laineuses. Aiguillons radiaux rayonnants (finement pubescents à la loupe), blanc-gris; 1 aiguillon central droit aciculé, blanc gris à pointe plus foncée. Fleurs blanc-crème à strie médiane rosâtre. Fruits clavatés, rouges. Grosses graines brunes.

Dans la nature, Mammillaria (Porfiria) coahuilensis vit presque complètement enterré dans (entre autres) les fissures d'un lac d'argile desséché.

Référence: Joêl Lodé, Fichier Encyclopédique des Cactées & autres Succulentes, Série 9, Fiche 825.

© Edisud, Aix, (reproduit avec l'aimable autorisation de Joêl Lodé), 1992.

Commenter cet article
A
Un semis, une fleur: c'est beau
Répondre

Articles récents

Hébergé par Overblog